Vendredi 3 mai.
Visite de la cathédrale de Cologne. Dès la sortie de la gare, nous sommes impressionnés par cette cathédrale qui nous surplombe de ses 156 mètres. Construite dans le style gothique à partir du XII° siècle jusqu’au XIX° siècle, elle occupe l’emplacement d’une ancienne cathédrale Romane qui était devenue trop petite pour accueillir tous les pèlerins qui venaient se recueillir sur les reliques des "Rois Mages". Très endommagée pendant la deuxième guerre mondiale, elle a été complètement restaurée.

Les pierres d’achoppement (Stolpersteine). Créées par l’artiste berlinois Gunter Demnig (né en 1947), elles sont constituées de petits dés de béton de 10 cm de côté enfoncés dans le sol et dont la face supérieure, affleurante, est recouverte d’une plaque en laiton qui honore la mémoire d’une victime du nazisme. Chaque cube rappelle la mémoire d’une personne déportée, puis assassinée dans un camp de concentration ou dans un camp de la mort parce qu’elle était Juive, Rom, Sinté, membre de la Résistance, homosexuelle, témoin de Jéhovah, chrétienne en opposition au régime nazi ou handicapée.
Elles sont encastrées dans le trottoir devant le dernier domicile connu des victimes.

Käthe Kollwitz Museum. Cette exposition regroupe un grand nombre d’œuvres de cette artiste qui est née à la fin du XIX° siècle et qui a connu les deux guerres mondiales au court desquelles elle a perdu successivement son fils Peter en 1914 puis son petit fils, prénommé également Peter, tombé en 1942. Parmis les oeuvres exposées, nous avons pu voir une série présentant la misère des ouvriers et leur révolte puis une série montrant la tristesse d’une famille qui a perdu son enfant à la guerre.